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Ecrit le Mer 17 Aoû - 18:28
Le créateur
Le créateur
Messages : 4
Date d'inscription : 03/08/2022


So did I. But in fact, she is, because she's on every page of your imagination. You'll always have her there. Always ▬ J.M. Barrie

Un ciel clair, parfois virant au rose, teinté de moutons bleus, d’une boule rouge ou d’éléments brûlants à des millions de kilomètres de là. Comme à son habitude, le corbeau se laisse planer au-dessus des immeubles de cette ville si animée, trop animée. Chaque jour, il observe cette masse humaine se faire du mal, perdre son temps à s’agiter convaincue que c’est le seul objet de son existence. Il finit par se poser près de cet individu masqué, qui contemple lui aussi ce théâtre taille réelle depuis toujours. « Comment allez-vous Maestro ? ». Silence, la personne en question réfléchie. « Je vais bien, et vous sieur Corbeau ? ». La même réponse. Et voila comment allait se terminer la journée. Aujourd’hui, ils verraient des meurtres, des viols, des bagarres sans queue ni tête, des crimes passionnels. Les deux compères stoppent leur discussion à ce stade généralement, mais pas en ce jour. « Je les hais ». Sa majesté volatile avait parlé. Maestro répliqua, frustré, « Ces pourritures se rongent mutuellement sans raison valable. Les péchés leur sied à merveille. Ils ne se soucient guère de leur prochain, et ne pensent qu’à eux, vorace, créant des prises de becs à tout va. ». Il marque une pause pour sourire à son ami fidèle qu’il aime tant taquiner avec ses jeux de mots. « Mais voyez-vous … je ne peux me résoudre à les détester, ni à en avoir pitié, parce qu’au fond leurs histoires ne se terminent jamais, ils ne s’ennuient qu’à de rares occasions  … je les trouve attachant et fascinant. ».

Cette courte tirade résume bien l’état d’esprit dans lequel nous étions. J’étais le corbeau, toi tu étais Maestro. J’étais la haine, tu étais l’espoir. Tous les jours nous nous retrouvions, nous discutions de tout et de rien, mais surtout : nous débâtions de l’utilité de la vie. Peu à peu, tu as eu de l’influence sur moi, j’ai commencé à remettre en cause mes sombres pensées, à coucher sur le papier des hypothèses de bonheur futur. J’en suis arrivé à quémander tous les jours ta présence pour percer dans la lumière. Oui, le changement s’opérait. Le corbeau perdait ses plumes noires comme la nuit, il perdait cette peau pesante … pour laisser place à un tout nouvel animal : une colombe. Symbole de liberté, et donc indirectement de joie, de projets.
   
 
▬ BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA

Du haut de cet immeuble, debout sur le rebord, je contemple toutes ces fourmis qui s’agitent pour si peu. Après tout, travailler, être heureux, crever riche … on s’en fout puisque justement, à la fin il n’y a qu’une issue : la mort. Le sourire aux lèvres je me rie de tous ces inutiles, mais quelque chose derrière eux me turlupines … ton regard guilleret, ta peau d’albâtre,  ce jolie minois que j’ai si souvent vu illuminé. Un pas, un seul, un geste, et je me retourne près de toi. Vais-je franchir le cap qui nous sépare ? Mon talon se décolle du sol, je ferme mes yeux, et j’avance. La chute n’est pas si rude en fin de compte, aucune sensation, pas la moindre douleur, ou le moindre plaisir, est-ce normal ? Mes paupières s’ouvrent à nouveau, persuadées d’être en face de toi, mais non. Je flotte en l’air, et je ne peux que t’observer, comme si une plaque invisible me séparait de cette fabuleuse rencontre. Est-ce donc ça ma punition pour t’avoir laissé ? Resté crispé vers le passé ?


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<div style="font-size: 16px; color: #3E3E3E; text-align: center; background-color: #DCDADB; width: 484px; margin-left: -25px; padding: 8px;">So did I. But in fact, she is, because she's on every page of your imagination. You'll always have her there. Always ▬ J.M. Barrie</div>
Un ciel clair, parfois virant au rose, teinté de moutons bleus, d’une boule rouge ou d’éléments brûlants à des millions de kilomètres de là. Comme à son habitude, le corbeau se laisse planer au-dessus des immeubles de cette ville si animée, trop animée. Chaque jour, il observe cette masse humaine se faire du mal, perdre son temps à s’agiter convaincue que c’est le seul objet de son existence. Il finit par se poser près de cet individu masqué, qui contemple lui aussi ce théâtre taille réelle depuis toujours. « Comment allez-vous Maestro ? ». Silence, la personne en question réfléchie. « Je vais bien, et vous sieur Corbeau ? ». La même réponse. Et voila comment allait se terminer la journée. Aujourd’hui, ils verraient des meurtres, des viols, des bagarres sans queue ni tête, des crimes passionnels. Les deux compères stoppent leur discussion à ce stade généralement, mais pas en ce jour. « Je les hais ». Sa majesté volatile avait parlé. Maestro répliqua, frustré, « Ces pourritures se rongent mutuellement sans raison valable. Les péchés leur sied à merveille. Ils ne se soucient guère de leur prochain, et ne pensent qu’à eux, vorace, créant des prises de becs à tout va. ». Il marque une pause pour sourire à son ami fidèle qu’il aime tant taquiner avec ses jeux de mots. « Mais voyez-vous … je ne peux me résoudre à les détester, ni à en avoir pitié, parce qu’au fond leurs histoires ne se terminent jamais, ils ne s’ennuient qu’à de rares occasions  … je les trouve attachant et fascinant. ».

Cette courte tirade résume bien l’état d’esprit dans lequel nous étions. J’étais le corbeau, toi tu étais Maestro. J’étais la haine, tu étais l’espoir. Tous les jours nous nous retrouvions, nous discutions de tout et de rien, mais surtout : nous débâtions de l’utilité de la vie. Peu à peu, tu as eu de l’influence sur moi, j’ai commencé à remettre en cause mes sombres pensées, à coucher sur le papier des hypothèses de bonheur futur. J’en suis arrivé à quémander tous les jours ta présence pour percer dans la lumière. Oui, le changement s’opérait. Le corbeau perdait ses plumes noires comme la nuit, il perdait cette peau pesante … pour laisser place à un tout nouvel animal : une colombe. Symbole de liberté, et donc indirectement de joie, de projets. <table width="100%" border="0" cellspacing="2"><tr><td width="10%"><img src="https://i.servimg.com/u/f83/17/97/89/15/111.png" style="width:100px; height:100px; border-radius:50px; -webkit-border-radius:50px; -moz-border-radius:50px;"></td>
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Du haut de cet immeuble, debout sur le rebord, je contemple toutes ces fourmis qui s’agitent pour si peu. Après tout, travailler, être heureux, crever riche … on s’en fout puisque justement, à la fin il n’y a qu’une issue : la mort. Le sourire aux lèvres je me rie de tous ces inutiles, mais quelque chose derrière eux me turlupines … ton regard guilleret, ta peau d’albâtre,  ce jolie minois que j’ai si souvent vu illuminé. Un pas, un seul, un geste, et je me retourne près de toi. Vais-je franchir le cap qui nous sépare ? Mon talon se décolle du sol, je ferme mes yeux, et j’avance. La chute n’est pas si rude en fin de compte, aucune sensation, pas la moindre douleur, ou le moindre plaisir, est-ce normal ? Mes paupières s’ouvrent à nouveau, persuadées d’être en face de toi, mais non. Je flotte en l’air, et je ne peux que t’observer, comme si une plaque invisible me séparait de cette fabuleuse rencontre. Est-ce donc ça ma punition pour t’avoir laissé ? Resté crispé vers le passé ?


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